DJT Guinée ENSEMBLE POUR LA DÉFENSE DES DROITS DES VICTIMES DE VIOLENCES EN GUINÉE
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Hier, Jeudi 12 Mai 2016 aux environs de 16h, le Président de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains, Mamady Kaba, était en face des défenseurs de l’Homme pour discuter de la possibilité et des conditions de mise en place d’un cadre de collaboration et de partenariat.
Cette rencontre qui s’est ténue au Blue Beach de Nongo a permis aux défenseurs des droits de l’Homme de comprendre les problèmes auxquels est confrontée l’INDH, qui faut le le rappeler depuis sa mise en place peine à fonctionner pour diverses raisons dont entre autres, le manque de personnel d’appui et l’absence de ressources matérielles et financières.
D’ailleurs, au cours de son Intervention, le Président de l’Institution Nationale Indépendante des Droits de l’Homme a admis que son département se porte très mal.
Malgré cette situation de fait, le Président de l’INIDH a dit que son département est l’un des grands acquis de la transition de 2010 car c’est la première fois que la Guinée, dans sa constitution du 7 mai 2010 prévoit une telle Institution pour s’occuper des questions spécifiques de promotion et de protection des droits de l’Homme.
Cependant, au-délà de cet acquis, une telle Institution, bien que mise en place dans des conditions peu orthodoxes au regard des principes de Paris qui régissent les normes standards des Institutions Nationales Indépendantes des droits de l’Homme, devrait pleinement bénéficier d’une attention particulière de la part des autorités politiques pour jouer le rôle de contre pouvoir, d’alerte et de riposte contre les présumés auteurs de violations des droits de l’Homme.
Si cette rencontre intervient un peu tard (car depuis 2 ans l’INDH a été mise en place), les participants se sont réjouis de l’initiative et ont proposé la ténue de rencontres périodiques tous les trois mois pour échanger sur les questions des droits de l’Homme.
Par ailleurs, quelques axes de collaborations ont été soumis aux membres de l’INDH dont la vulgarisation de l’Institution au niveau national, la question des prisons, les mutilations génitales féminines, la torture, etc…
