Poursuivi pour Outrage contre le Chef de l’État et menace de mort contre Sanoussy Bantama Sow, Hady Barry et Malick sankon; le député uninominal de Gaoual vient d’être fixé sur son sort.
Après 4 jours de débats au tribunal correctionnel de Dixinn, le juge Mangadouba Sow a rendu son verdict.
Tout d’abord, il a rejeté les exceptions de nullités évoquées par la défense, il a retenu monsieur Ousmane Gaoual Diallo dans les liens de la culpabilité pour diffamation et menaces de mort.
Sur l’argument concernant la non levée de l’immunité parlementaire, le juge a estimé que celui-ci sautait du moment où l’enquête a été ouverte par le procureur le 1 er Août pour des faits produits le 30 Juillet.
Au sujet de l’argument de la défense qui a placé les propos de leur client dans le cadre du délit de presse, le juge a balayé cela d’un revers de la main en invoquant que Monsieur le député de Gaoual ne s’est pas exprimé devant une télévision, ni un journal encore moins dans une radio.
Ainsi, il a décidé de condamener ce dernier à 2 ans de prison assorti de sursis et du paiement d’une amende de 1.0000.000 francs guinéns à la partie civile.
Ce procès du député est le second en l’espace de deux ans. le premier concernait une affaire de coups et blessures volontaire sur un opérateur économique au sujet d’une livraison de véhicule aux députés de l’assemblée nationale.